Brisons la chaîne de la contamination, pas celle de la solidarité
Nous voilà contraint à l’isolement physique, dispersés chez nous pour nous protéger de la contamination. Pour nous qui aimons la convivialité, l’échange et la fête, en un mot la vie, ça fait drôle !
C’est bien pour préserver la vie que ces mesures sont prises. Nous devons participer à l’indispensable effort collectif pour briser la chaîne de la contamination.
La chaîne qui ne doit pas être rompue, c’est celle de la solidarité. Échangeons, parlons, partageons nos émotions et sentiments et répondons aux difficultés que pourraient rencontrer certains d’entre nous, pour que ce que porte la vallée du Gapeau en Transition ait un sens.
Inventons dans les jours à venir des moyens et des sujets de communication. Inventons !
Non, ça n’arrive pas qu’aux autres
Les menaces dans leur dimension planétaire sont là, avec leur impact sur l’humain. On en fait aujourd’hui l’expérience, d’autres l’accompagnent comme le dérèglement climatique et ses effets.
Nous semblions vivre assis sur des certitudes et une toute puissance avec qui rien ne pouvait nous arriver. Ces croyances s’effondrent.
La lutte contre ce virus, nous montre que chacun porte en soi une parcelle d’humanité qui forme un grand tout solidaire. Ce fléau nous pose une question essentielle, sur les fondamentaux de notre mode de vie et de notre avenir commun. Il met en valeur l’importance vitale de la solidarité et de la fraternité et du rôle essentiel des services publics. Pour Edgar Morin « ce confinement peut nous aider à commencer une désintoxication de notre mode de vie ».
On se retrouvera dans quelques semaines, on s’enlacera, on fêtera, on se retrouvera plus fort et peut-être aussi plus humbles pour cultiver le vivre ensemble et poursuivre la transition dans notre vallée du Gapeau.
Prenez soin de vous, prenez soin de nous…